La oposición política en Gabón pide ya que se aplique la Constitución y se produzca la transición hacia unas elecciones generales

La ausencia de Alí Bongo es ya de cinco meses y nadie se pronuncia sobre su estado

M.J.D. / Adeje

Los partidos políticos que ejercen actualmente la oposición, miembros de la plataforma PG41 se reunieron en Libreville para proceder a la renovación de su cuerpo directivo. También, durante su declaración, solicitaron iniciar un diálogo nacional respecto a la vacante del poder del Jefe de Estado Gabón, en la medida en que éste ya no puede cumplir su juramento consagrado en el artículo 12 de la Constitución de Gabón.

Numerosos miembros de la Plataforma PG41 estuvieron presentes para la elección de la nueva directiva, pero fue la situación actual en Gabón la que estaba en el centro de los diálogos. En su declaración, se mencionó ampliamente la prolongada ausencia del Jefe de Estado de Gabón del territorio nacional y el vacío de poder que ello provoca. Por la voz de su portavoz Jean-Pierre Ndong Abessolo, la PG41 recordó que “desde el pasado 24 de octubre de 2018, nuestro país, Gabón, está experimentando una situación sin precedentes debido a la prolongada ausencia del territorio nacional de su presidente, Ali Bongo Ondimba por razones de salud”. Continuando con sus comentarios, esta plataforma considera que “esta ausencia tiene consecuencias perjudiciales para el funcionamiento normal del Estado”.

La PG41 no dejó de expresar su asombro ante la actitud que califica de irresponsable por parte del gobierno y que, según ella, siempre se presta a las escandalosas escenificaciones que para “no conlleva prueba convincente de las capacidades reales del Presidente de la República para asumir sus funciones”.

Al portavoz de la Presidencia, que le complace que todas las instituciones funcionen adecuadamente, los miembros del PG se opusieron a él por el realismo y la responsabilidad, porque a diferencia de él “la situación no es tan simple como él dice. Ella es seria Es mucho más grave. Los pacientes que padecen VIH ya no tienen medicamentos para curarse y poner en peligro sus vidas. Se toman medidas injustas contra los maestros. El país está enfermo y  está entrando en coma”.

Los miembros de los partidos políticos y el grupo de oposición, miembros de la plataforma PG41, quisieron desafiar al primer ministro, al jefe del gobierno y a los representantes del mismo. “Los responsabilizamos por el empeoramiento de la situación general de Gabón si no reúnen en la emergencia a la clase política nacional, porque la ira de las personas sordas. En realidad, es hora de que el poder asuma sus responsabilidades para iniciar Un diálogo y declarar la vacante de poder en la medida en que el Presidente de la República ya no puede respetar su juramento consagrado en el artículo 12 de la Constitución”

Versión en francés

Les partis politiques qui exercent actuellement l'opposition, les membres de la plate-forme PG41 se sont réunis à Libreville pour procéder au renouvellement de son organe directeur. En outre, lors de leur déclaration, ils ont demandé l'ouverture d'un dialogue national sur la vacance du pouvoir du chef de l'État gabonais, dans la mesure où il ne peut plus remplir son serment consacré à l'article 12 de la Constitution gabonaise.

De nombreux membres de la plate-forme PG41 étaient présents pour l'élection du nouveau bureau, mais c'est la situation actuelle au Gabon qui était au centre des dialogues. Dans sa déclaration, l’absence prolongée du chef de l’État gabonais sur le territoire national et le vide de pouvoir que cela provoque sont largement évoqués. Par la voix de son porte-parole Jean-Pierre Ndong Abessolo, le PG41 a rappelé que "depuis le 24 octobre 2018, notre pays, le Gabon, connaît une situation sans précédent en raison de l'absence prolongée du territoire national de son président, Ali Bongo Ondimba pour des raisons de santé ". Poursuivant dans ses propos, cette plateforme estime que "cette absence a des conséquences préjudiciables pour le fonctionnement normal de l’État".

Le PG41 n’a pas cessé d’exprimer son étonnement devant l’attitude qualifiée d’irresponsable du gouvernement et qui, selon elle, se prête toujours aux scandaleuses mises en scènes selon lesquelles "ne comporte pas de preuve convaincante de la capacité réelle du Président de la République à assumer ses fonctions. "

Le porte-parole de la présidence, qui se réjouit du bon fonctionnement de toutes les institutions, s'est opposé au réalisme et à la responsabilité des membres du parti politique, car contrairement à lui, "la situation n'est pas aussi simple qu'il le dit." Elle est sérieuse, c'est beaucoup plus grave. Les patients séropositifs ne disposent plus de médicaments pour se soigner et pour guérir leur vie Des mesures injustes sont prises contre les enseignants. Le pays est malade et entre dans le coma. "

Les membres des partis politiques et du groupe d'opposition, les membres de la plate-forme PG41, ont voulu défier le Premier ministre, le chef du gouvernement et leurs représentants. "Nous les tenons pour responsables de l'aggravation de la situation générale du Gabon s'ils ne rassemblent pas la classe politique nationale dans l'urgence, en raison de la colère des sourds. En réalité, il est temps que le pouvoir assume ses responsabilités en engageant un dialogue et en déclarant la vacance du pouvoir dans la mesure où le Président de la République ne peut plus respecter son serment consacré à l'article 12 de la Constitution. "